Avec cette période de fin de confinement, on peut sentir comme une forme d’impatience monter en nous. Un ras le bol, une envie de sortir, de vivre, de respirer, de se toucher et de s’aimer. Que la vie, notre vie glisse entre nos doigts et que l’on décide pour nous. Une envie de s’échapper. Une envie de liberté. Une envie de vie et de s‘aimer à pleins poumons.
L’autorité lorsqu’elle est vécue de l’extérieur peut être ressentie comme une limitation ou un enfermement. Cela nous entrave et nous tient dans une immobilité puisque nous le vivons comme imposé. Mais derrière l’autorité, l’énergie sous-jacente, c’est aussi la structure. Et si nous revenions en nous?
Revenir à l’intérieur. Regarder avec bienveillance ce que cette autorité déclenche, éveille en nous. Regarder avec amour que derrière cette sensation de coupure avec la vie, nous avons finalement la sensation d’être coupé d’une partie de nous. Qu’on nous enlève, voir nous vole quelque chose. Et c’est insupportable.
La vie nous invite à revenir à nous-même, vers notre centre, dans cet espace de réconciliation avec un regard amoureux pour soi.
Est-ce l’extérieur qui décide pour nous? Qu’est ce qui fait que nous nous sentons coupés? Coupé de la vie? Finalement, ne serait-ce pas juste à un miroir qui réveillerait cette sensation inconfortable et qui nous dit que quelque chose ne va pas. Pourquoi se sentir coupé de la vie puisqu'elle est intrinsèque.
Et si cela devenait un chemin pour retrouver notre structure, la colonne vertébrale érigée vers le ciel, la tête dans les étoiles et les pieds dans nos racines. Qu’en unifiant le ciel et la terre, notre coeur se réouvre et se dilate. Le rayonnement alors se fait. Derrière cette autorité extérieure, en conscience prenons cette invitation à encore plus ouvrir cet espace du coeur au lieu de se sentir coupé ou morcelé. C’est de l’intérieur que l’ouverture doit venir.
Beaucoup d’agitation, de peurs nous éparpillent, se réunir pour devenir cet arbre de vie, se réunifier, pour revendiquer notre nature originelle, pour ne pas laisser les pensées du monde nous envahir. Depuis ce calme, poser l’action à travers notre structure. Moins se relier au mental collectif, mais se dresser dans son arbre, dans son axe et dans la lumineuse verticalité de notre Etre. Laisser le coeur s’ouvrir et poser les actions à partir de cet espace.
Profiter de l’énergie du mois de mai, ce mois de l’amour et de l’union pour aller contacter cette énergie au sein de votre coeur. Comme l’Arbre de mai, qui était dressé dans certaines traditions par un mat sur lequel une couronne de fleurs était posée à sa cime. En revenant dans le coeur, on pose sa couronne sur la tête et on retrouve sa puissance. Celle du coeur. On rayonne notre soleil. Nous devenons alors lumière et divins.
L’arbre de mai comme symbole de fécondité, de la vie qui reprend, de la sève qui remonte dans les hauteurs de l’arbre. Il représente les forces vives de la nature. Cette force vive qui est à l’intérieur de nous. Allons la rechercher à l’intérieur de nous.
Les anciens savent qu’en unissant le ciel et la terre, de leur cime à leurs racines, chaque arbre qui reverdit au printemps nous montre finalement que tout se renouvelle, la vie, l’amour, notre pouvoir celui d’être totalement vivant… permettant tout simplement la vie, il nous rend immortel.
Écoutons-l’arbre. Il nous ramène à cette force vive, notre structure, notre puissance. Célébrons-le. Levez la tête. Regardez dans les feuillages, vos ancêtres veillent. Tout ce qui peut se dresser et porter la vie est là en vous. Revenons en nous, regardons nos dualités à travers une conscience réunifiée, depuis notre coeur, ouvert et laissons-nous rayonner.
Être au centre de soi, dans son axe, libre de l’intérieur et de l’extérieur. Trouver son axe.
Vous pourrez découvrir ce voyage intérieur avec le dernier podcast ici.
Cybèle
Yorumlar